Nouvel article sur Mpox publié en pre-print dans le cadre du projet AFROSCREEN: « Clade I Mpox virus genomic diversity in the Democratic Republic of the Congo, 2018 – 2024: Predominance of Zoonotic Transmission »

Nouvel article sur Mpox publié en pre-print dans le cadre du projet AFROSCREEN: « Clade I Mpox virus genomic diversity in the Democratic Republic of the Congo, 2018 – 2024: Predominance of Zoonotic Transmission »

Photo © IRD – Bruno Le Ru

L’Africa CDC et l’OMS ont récemment déclaré la variole du singe (Mpox) comme une urgence de santé publique de portée internationale en raison de son évolution alarmante en République démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres pays africains. Depuis 2023, les cas de Mpox ont augmenté en RDC et les récentes flambées sont liées à un lignage viral plus sévère : Mpox clade I. Un article en pre-print, soutenu par AFROSCREEN, fournit une analyse exhaustive de la diversité génétique et de l’évolution de Mpox en RDC.

Auparavant, un nombre limité de génomes du clade I avait été publié. Cette étude introduit davantage de génomes, séquencés à partir d’échantillons collectés à l’échelle nationale entre février 2018 et mars 2024. L’analyse génétique révèle que les 348 nouveaux échantillons séquencés appartiennent tous au clade I. Parmi eux, 17 échantillons ont été identifiés comme appartenant au sous-groupe appelé clade Ib, tous provenant de patients de la province du Sud-Kivu. Dans tout le reste du pays, le clade Ia était le plus répandu, représentant 95% des échantillons.

Historiquement, la plupart des flambées de Mpox étaient dues à des transmissions zoonotiques. Cependant, avec l’identification du clade Ib, les modèles génétiques et épidémiologiques ont suggéré une transmission interhumaine (Vakaniaki et al., 2024), laquelle est associée à des mutations de type APOBEC3. Le clade Ia, qui prédomine dans cette étude, a montré moins de mutations APOBEC3, indiquant que la plupart des cas de Mpox en RDC proviendraient probablement d’introductions zoonotiques. L’étude souligne l’urgence de comprendre les réservoirs animaux contribuant à la transmission de Mpox.

Les flambées récurrentes de Mpox en RDC nécessitent un effort concerté pour lutter efficacement contre le virus. Les recherches soutenues par AFROSCREEN soulignent la nécessité cruciale d’une surveillance continue combinant données génomiques et épidémiologiques.

Pour aller plus loin, le pre-print se trouve ici : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.08.13.24311951v1

Mentionné dans cette actu, Vakaniaki et al. 2024 : https://www.nature.com/articles/s41591-024-03130-3

Photo © IRD – Bruno Le Ru

L’Africa CDC et l’OMS ont récemment déclaré la variole du singe (Mpox) comme une urgence de santé publique de portée internationale en raison de son évolution alarmante en République démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres pays africains. Depuis 2023, les cas de Mpox ont augmenté en RDC et les récentes flambées sont liées à un lignage viral plus sévère : Mpox clade I. Un article en pre-print, soutenu par AFROSCREEN, fournit une analyse exhaustive de la diversité génétique et de l’évolution de Mpox en RDC.

Auparavant, un nombre limité de génomes du clade I avait été publié. Cette étude introduit davantage de génomes, séquencés à partir d’échantillons collectés à l’échelle nationale entre février 2018 et mars 2024. L’analyse génétique révèle que les 348 nouveaux échantillons séquencés appartiennent tous au clade I. Parmi eux, 17 échantillons ont été identifiés comme appartenant au sous-groupe appelé clade Ib, tous provenant de patients de la province du Sud-Kivu. Dans tout le reste du pays, le clade Ia était le plus répandu, représentant 95% des échantillons.

Historiquement, la plupart des flambées de Mpox étaient dues à des transmissions zoonotiques. Cependant, avec l’identification du clade Ib, les modèles génétiques et épidémiologiques ont suggéré une transmission interhumaine (Vakaniaki et al., 2024), laquelle est associée à des mutations de type APOBEC3. Le clade Ia, qui prédomine dans cette étude, a montré moins de mutations APOBEC3, indiquant que la plupart des cas de Mpox en RDC proviendraient probablement d’introductions zoonotiques. L’étude souligne l’urgence de comprendre les réservoirs animaux contribuant à la transmission de Mpox.

Les flambées récurrentes de Mpox en RDC nécessitent un effort concerté pour lutter efficacement contre le virus. Les recherches soutenues par AFROSCREEN soulignent la nécessité cruciale d’une surveillance continue combinant données génomiques et épidémiologiques.

Pour aller plus loin, le pre-print se trouve ici : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.08.13.24311951v1

Mentionné dans cette actu, Vakaniaki et al. 2024 : https://www.nature.com/articles/s41591-024-03130-3

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