Eddy Lusamaki : « Comprendre la circulation des virus pathogènes pour mieux protéger les populations »
Eddy Lusamaki : « Comprendre la circulation des virus pathogènes pour mieux protéger les populations »
Eddy Lusamaki
Le 19 décembre 2024, Eddy Lusamaki, médecin et chercheur, a soutenu avec succès sa thèse à l’Université de Montpellier, en présence de partenaires venus de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Togo. Ses travaux, axés sur le séquençage du virus mpox en RDC, s’inscrivent dans le cadre du programme AFROSCREEN, avec pour objectif de renforcer la surveillance et la compréhension des dynamiques de transmission des virus hautement pathogènes. Il revient sur son parcours, ses projets de recherche et ses ambitions pour l’avenir.
Pouvez-vous vous présenter ?
Eddy Lusamaki : Je suis médecin et titulaire d’une thèse en Sciences soutenue à l’Université de Montpellier le 19 décembre 2024. Je suis également affilié à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et à l’Université de Kinshasa. Et pour les deux années à venir je vais faire un postdoctorat dans l’unité TransVIHMI de l’IRD.
Quel était le sujet et l’objectif de votre thèse ?
Eddy Lusamaki : Ma thèse portait sur l’utilisation de la sérologie multiplex et de la génomique pour mieux comprendre la circulation des virus hautement pathogènes. Nous avons particulièrement étudié les virus Ebola et le virus mpox. L’objectif principal était d’utiliser ces outils pour mieux appréhender les dynamiques de transmission de ces deux maladies.
Comment vos travaux s’intègrent-ils dans les objectifs du programme AFROSCREEN ?
Eddy Lusamaki : AFROSCREEN est un grand coordonné par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, agence autonome de l’Inserm, dans le cadre d’un consortium avec l’Institut Pasteur et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), lancé en juillet 2021 pour répondre à la pandémie de COVID-19 en renforçant la détection des cas et en suivant la circulation du virus SARS-CoV-2. Avec le déclin des cas de COVID-19, le réseau AFROSCREEN a élargi ses priorités pour inclure d’autres maladies circulant dans les pays partenaires membres du réseau. En République Démocratique du Congo (RDC), nous avons notamment priorisé les travaux sur le virus mpox.
Mes recherches étaient parfaitement alignées avec les objectifs du programme AFROSCREEN, car elles visaient à améliorer la détection des variants émergents et à mieux surveiller leur évolution, ce qui répond aux ambitions du projet en termes de renforcement des capacités de surveillance.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Eddy Lusamaki : À court terme, je vais me concentrer sur mon postdoctorat et faire bénéficier à mon institution, l’INRB, des connaissances que j’ai acquises au cours de ma thèse. Cela inclut le renforcement des capacités de mes collègues sur le terrain afin d’améliorer la détection et la gestion des maladies.
À plus long terme, j’envisage de m’engager dans l’enseignement supérieur et de contribuer à des projets de recherche, en particulier dans le domaine des urgences sanitaires.
Eddy Lusamaki
Le 19 décembre 2024, Eddy Lusamaki, médecin et chercheur, a soutenu avec succès sa thèse à l’Université de Montpellier, en présence de partenaires venus de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Togo. Ses travaux, axés sur le séquençage du virus mpox en RDC, s’inscrivent dans le cadre du programme AFROSCREEN, avec pour objectif de renforcer la surveillance et la compréhension des dynamiques de transmission des virus hautement pathogènes. Il revient sur son parcours, ses projets de recherche et ses ambitions pour l’avenir.
Pouvez-vous vous présenter ?
Eddy Lusamaki : Je suis médecin et titulaire d’une thèse en Sciences soutenue à l’Université de Montpellier le 19 décembre 2024. Je suis également affilié à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et à l’Université de Kinshasa. Et pour les deux années à venir je vais faire un postdoctorat dans l’unité TransVIHMI de l’IRD.
Quel était le sujet et l’objectif de votre thèse ?
Eddy Lusamaki : Ma thèse portait sur l’utilisation de la sérologie multiplex et de la génomique pour mieux comprendre la circulation des virus hautement pathogènes. Nous avons particulièrement étudié les virus Ebola et le virus mpox. L’objectif principal était d’utiliser ces outils pour mieux appréhender les dynamiques de transmission de ces deux maladies.
Comment vos travaux s’intègrent-ils dans les objectifs du programme AFROSCREEN ?
Eddy Lusamaki : AFROSCREEN est un grand coordonné par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, agence autonome de l’Inserm, dans le cadre d’un consortium avec l’Institut Pasteur et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), lancé en juillet 2021 pour répondre à la pandémie de COVID-19 en renforçant la détection des cas et en suivant la circulation du virus SARS-CoV-2. Avec le déclin des cas de COVID-19, le réseau AFROSCREEN a élargi ses priorités pour inclure d’autres maladies circulant dans les pays partenaires membres du réseau. En République Démocratique du Congo (RDC), nous avons notamment priorisé les travaux sur le virus mpox.
Mes recherches étaient parfaitement alignées avec les objectifs du programme AFROSCREEN, car elles visaient à améliorer la détection des variants émergents et à mieux surveiller leur évolution, ce qui répond aux ambitions du projet en termes de renforcement des capacités de surveillance.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Eddy Lusamaki : À court terme, je vais me concentrer sur mon postdoctorat et faire bénéficier à mon institution, l’INRB, des connaissances que j’ai acquises au cours de ma thèse. Cela inclut le renforcement des capacités de mes collègues sur le terrain afin d’améliorer la détection et la gestion des maladies.
À plus long terme, j’envisage de m’engager dans l’enseignement supérieur et de contribuer à des projets de recherche, en particulier dans le domaine des urgences sanitaires.