Publication d’un article scientifique dans le cadre du projet AFROSCREEN : « Snapshot of Anti-SARS-CoV-2 IgG Antibodies in COVID-19 Recovered Patients in Guinea »

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La Covid-19 est arrivée en Afrique dès février 2020. Cependant, la plupart des pays africains, ayant des systèmes de santé moins développés, ont limité les tests aux personnes prioritaires comme les malades et les personnes à risque. Comparé au reste du monde, le continent africain a connu moins de cas graves et de décès dus au COVID-19, comptabilisant en novembre 2022,12,7 millions de cas confirmés et près de 260 000 décès, représentant seulement 2 % des cas mondiaux.

En Guinée, le premier cas a été détecté en mars 2020. Jusqu’en octobre 2023, 38 465 personnes avaient été infectées et 468 étaient décédées, ce qui représente un taux de létalité de 1,2 %. La campagne de vaccination a commencé avec des doses limitées du vaccin russe Sputnik V fin 2020, puis s’est étendue avec les vaccins Sputnik V et Sinopharm à partir de mars 2021.

Malgré une campagne de vaccination tardive, environ deux tiers de la population africaine auraient été exposés au virus et développé une immunité naturelle. En Guinée, les études ont montré une augmentation significative des anticorps contre le SARS-CoV-2, passant de 17,3 % en décembre 2020 à 42,4 % en juin 2021. Cette immunité pourrait être renforcée par une exposition antérieure à d’autres coronavirus endémiques. Néanmoins, certaines personnes infectées ont développé peu d’anticorps ou ont vu leurs niveaux d’anticorps diminuer rapidement.

De mars 2020 à avril 2021, l’Institut Pasteur de Guinée a testé plus de 21 000 patients, avec 7 600 résultats positifs. Les équipes ont ensuite évalué l’immunité naturelle (IgG) des patients contre le SARS-CoV-2 sur un panel de 200 patients infectés guéris non vaccinés à l’aide de trois tests ELISA différents (kits commerciaux ou « In-house » et ciblant soit la nucléoprotéine ou la protéine Spike). Les résultats ont été analysés en fonction de l’âge, du sexe, des symptômes cliniques et de la durée de la maladie.

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La Covid-19 est arrivée en Afrique dès février 2020. Cependant, la plupart des pays africains, ayant des systèmes de santé moins développés, ont limité les tests aux personnes prioritaires comme les malades et les personnes à risque. Comparé au reste du monde, le continent africain a connu moins de cas graves et de décès dus au COVID-19, comptabilisant en novembre 2022,12,7 millions de cas confirmés et près de 260 000 décès, représentant seulement 2 % des cas mondiaux.

En Guinée, le premier cas a été détecté en mars 2020. Jusqu’en octobre 2023, 38 465 personnes avaient été infectées et 468 étaient décédées, ce qui représente un taux de létalité de 1,2 %. La campagne de vaccination a commencé avec des doses limitées du vaccin russe Sputnik V fin 2020, puis s’est étendue avec les vaccins Sputnik V et Sinopharm à partir de mars 2021.

Malgré une campagne de vaccination tardive, environ deux tiers de la population africaine auraient été exposés au virus et développé une immunité naturelle. En Guinée, les études ont montré une augmentation significative des anticorps contre le SARS-CoV-2, passant de 17,3 % en décembre 2020 à 42,4 % en juin 2021. Cette immunité pourrait être renforcée par une exposition antérieure à d’autres coronavirus endémiques. Néanmoins, certaines personnes infectées ont développé peu d’anticorps ou ont vu leurs niveaux d’anticorps diminuer rapidement.

De mars 2020 à avril 2021, l’Institut Pasteur de Guinée a testé plus de 21 000 patients, avec 7 600 résultats positifs. Les équipes ont ensuite évalué l’immunité naturelle (IgG) des patients contre le SARS-CoV-2 sur un panel de 200 patients infectés guéris non vaccinés à l’aide de trois tests ELISA différents (kits commerciaux ou « In-house » et ciblant soit la nucléoprotéine ou la protéine Spike). Les résultats ont été analysés en fonction de l’âge, du sexe, des symptômes cliniques et de la durée de la maladie.

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